La Martinique

 

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En arrivant de Sainte Luçie, nous avons atterri à Sainte Anne, au sud-est de l'ile. Dès le lendemain, nous sommes allés au Marin pour profiter des magasins français ( fromage, saucisson, et autres produits dont on ne trouve que des ersatz à l'étranger). Pour la première fois nous avons eu des soucis pour faire les papiers d'entrée car les douaniers français n'aiment pas trop les pavillons de complaisance (Saltimbanque est immatriculé en Belgique car au moment de notre départ, la réglementation française n'autorisait pas les bateaux de moins de 10 m à s'éloigner des côtes) mais tout se finit bien. Après quelques jours, nous partons pour le fond de la baie de Fort de France où nous récupérons François, le père de Jérôme qui vient passer 15 jours à bord. Nous allons ensuite à St Pierre.

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St Pierre, située au nord ouest de l'île, est l'ancienne capitale. Cette ville a éte totalement détruite en 1902 lors de l'éruption volcanique de la Montagne Pelée. Selon l'histoire, un seul habitant aurait survécu, le prisonnier du cachot. De là, nous avons fait plusieurs randonnées, d'abord vers la cascade du jardin des plantes, puis le long du canal des esclaves. Ce canal d'irrigation serpente à flanc de montagne au milieu de la forêt tropicale. Nous y avons vu de nombreuses fleurs.

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Nous quittons la côte sous le vent et ses mouillages surpeuplés pour la côte au vent. Nous passons l'îlet Cabrits et la pointe d'Enfer avant de nous faufiler dans le lagon qui longe une bonne partie de l'île. Nous nous arrêtons à l'île Frégate et au Robert où nous assistons à plusieurs entraînements de yoles, le bateau "pays" qui sert à régater. Puis nous allons à la baie du Trésor, un mouillage magique où on peut poser l'étrave sur la plage, situé au bout de la presqu'île de la Caravelle. Nous retournons ensuite au Robert pour y retrouver une bonne partie de la famille de Jérôme : Manou la mère de François, Claire-Marie, Marie-Anne et Loys ses soeurs et frère. Ils ont loué un gîte sur la presqu'île de la Caravelle et en leur compagnie, nous alternons visites à l'intérieur de l'île et navigation.

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C'est avec beaucoup de plaisir que nous nous retrouvons autour d'une table avec de la famille. Grâce à leur venue, nous avons pu faire quelques belles balades telles que la trace des jésuites (promenade au coeur de la forêt tropicale), la visite du jardin de Balata où nous avons pu observer de nombreuses plantes et colibris, la réserve naturelle de la Caravelle, les anses d'Arlet et le Diament et la pointe nord est de l'île avec ses plages de sable noir.

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Les Saintes

Dans un premier temps, nous découvrons cet archipel en compagnie de Delphine et Mathieu. Après ces quelques jours de repérage, nous partons à Pointe à Pitre car Pauline la soeur de Jérôme, Hervé son compagnon et Manon leur fille de 4 mois arrivent pour un séjour au soleil. Nous embarquons toute la famille sur Saltimbanque et nous retournons aux Saintes.

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Nous alternons balades, baignades et petite navigation sur terre de haut, l'île principale de l'archipel. Nous passons une journée sur saltimbanque au pied du pain de sucre, où les plongées sont belles. Nous faisons aussi une petite randonnée sur la trace des crêtes, beaucoup de relief mais des paysages magnifiques.

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La Guadeloupe

Nous quittons les Saintes et longeons la côte ouest de la Guadeloupe pour arriver à Deshaies où nous retrouvons Pauline, Hervé et Manon partis en ferry pour récupérer Martine, la maman de Jérôme et Jacques son compagnon. Nous passerons une dixaine de jours en leur présence et avec eux, nous visiterons l'île par l'intérieur. Nous commençons par le jardin botanique aménagé dans l'ancienne propriétée de Coluche. C'est de loin le plus beau jardin que nous ayons visité.

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Le lendemain, nous partons pour le sud de l'île avec toute la famille et Mathieu pour aller voir les chutes du Carbet. Nous faisons d'abord une pause au pied de la soufrière pour se baigner dans les sources d'eau chaude. C'est vraiment très agréable, d'autant plus que la température est plutôt fraiche en altitude (21°) ! Puis nous allons découvrir la deuxième chute du Carbet, l'eau tombe de 110 m de haut, c'est impressionant !

Après quelques autres balades et visite sur Basse terre (le musée du cacao, le saut d'acomat et une source d'eau chaude), nous allons visiter Grande terre. Nous commencons par traverser cette partie plate et aride de la Guadeloupe pour nous rendre à la distillerie Damoiseau. Il fut très intéressant de comparer cette distillerie industrielle avec les distilleries artisanale du Cap Vert et bien sur cette visite finit par une dégustation de rhum et de liqueur.

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Ensuite, nous allons pique niquer sur la plage de Sainte Anne. celle-ci est très jolie et protégée par une barrière de corail, malheureusement l'eau n'est pas très claire et il y a peu de poissons.

La dernière excursion est en deux parties, le matin les filles vont au marché à Pointe à Pitre pour y acheter des épices et du madras, le tissus local. L'après midi nous nous retrouvons tous à St Rose pour une balade vers la cascade des trois cornes suivie d'une douche tiéde et sulfurée. En effet, la montagne fournie cette eau aux vertues relaxantes et une salle de bain en plein air y a été aménagée.

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Après une fin de séjour pluvieuse, la famille repart vers l'europe. Nous restons encore quelques jours à Deshaies avant de continuer vers le nord.

Nous allons directement à St Martin car nous souhaitons préparer rapidement le bateau pour la transat retour. Nous passons à côté de Montserra, une île dont toute la partie nord est un volcan en activité. On a même pu apercevoir des fumeroles  depuis le bateau.

Saint Martin

Saint Martin est bien souvent la dernière escale pour beaucoup de voiliers avant la transat vers les Açores. L'île est divisée en deux partie, une partie est hollandaise et l'autre est française. C'est une zone franche et l'on y trouve énormément de matériel nautique. C'est donc le lieu idéal pour préparer le bateau. Après un inventaire des travaux   à faire sur Saltimbanque, nous nous rendons compte que nous avons plus de travail que prévu. Il nous faut à nouveau sortir le bateau dans un chantier. Nous commençons par démater car en montant en haut du mât, Jerôme s'est apercu que l'étai commencait à montrer des signes de faiblesse. Nous l'avons fait réparer par un gréeur et installé une antenne en haut du mât pour notre nouvelle VHF. Depuis le changement des silent block au Brésil, le moteur vibrait beaucoup, nous pensions donc devoir les changer à nouveau. Le problème ne venait pas seulement de là mais aussi du fait que l'arbre d'hélice était légèrement tordu. Il a fallu déposer le moteur pour pouvoir sortir l'arbre et le faire redresser. Un mécano est ensuite venu pour faire l'alignement du moteur. Nous avons aussi profité du fait que le bateau soit sorti de l'eau pour repeindre la carène car l'antifouling de Trinidad etait déja parti.

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Ces travaux nous ont occupé pendant une dizaine de jours puis nous avons fait les pleins. Nous étions pressés de partir vers les Açores. Nous n'avons pas visité cette île, mais ce que nous avons vu ne nous a pas franchement enchanté. La population locale plutôt pauvre vit à proximité de magasins de luxe (Quartier, Rolex, Mont Blanc...) qui sont réservés aux touristes qui débarquent de leur paquebot.

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